Quand la lune renonce à percer les nuages
Dans la nuit suffocante où le bourbon hors d’âge
Ne lave pas l’effroi
De l’avenir étroit ;
Quand les mots alignés sur mon clavier maudit
Composent l’hymne amer de l’horreur à crédit,
Qui drape le caveau
De mon brumeux cerveau ;
Quand la vie se disloque en souvenirs putrides
Que dévorent sans fin les puissances du vide,
Sous l’œil indifférent
De mon sinistre écran ;
J’exhorte le soleil à calciner la Terre
Afin de mettre un terme à mon chagrin polaire.
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