26.7.04

Espoir parisien

Dans Paris arborant son costume estival,
Je flâne en solitaire, portée par la musique
D’un orchestre de jazz, dont les accords magiques
Lézardent la paroi de mon rempart mental.

Sur la place enflammée par un soleil lustral,
Complice flamboyant de bruyantes boutiques
Où se presse une foule aux rires prolifiques,
J’émerge doucement de mon chagrin létal.

Entourée de gamins aux gracieuses mimiques,
Que tente d’apaiser un professeur comique,
Je me laisse égayer par leurs voix de cristal.

Dans le parc envahi de filles magnifiques,
Dardant à mon encontre un regard amical,
J’exulte sous le feu d’un espoir colossal.

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