8.7.04

Parfum de trop tard

Ce matin sonne faux.
Ma tasse solitaire
Déplore ton absence.
Le moral à zéro,
Noyée sous le silence
De mon cœur à l’étroit,
Je bois le jus amer
De l’avenir sans toi.

La journée se déroule
En vagues de tristesse.
Seule parmi la foule
Dont les regards m’oppressent,
Je drape ma douleur
D’un voile de froideur.
Les échos de ton rire
Achèvent de mourir.

Entre hier et demain,
Dans ce jour inhumain
Au parfum de trop tard,
J’erre vers nulle part,
Loin de notre demeure
Où la ronde des heures
S’acharne à assombrir
Mes frêles souvenirs.

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