6.7.04

Route de l’été

Aujourd’hui, ma poison, la route de l’été
M’emmène vadrouiller loin de tes yeux de biche
Pour mettre un point final à notre amour en friche,
Souillé par les chardons de ta cupidité.

Je t’abandonne aux mains d’imbéciles butés,
Prêts à gonfler pour toi leurs muscles de fortiche,
Avant de t’allonger un gros pacson d’artiche
Contre une nuit pétrie d’ardentes voluptés.

Ce matin, j’ai flingué ton infâme caniche
Dès qu’il s’est élancé pour me bouffer les miches,
Pendant que je pintais peinard à ta santé.

Je me marre en grillant la première cibiche
De ma vie solitaire au goût de liberté,
Tandis que tu pourris dans ta stupidité.

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