20.7.04

Rupture radieuse

Lassée de me farcir tes effroyables crises,
Dictées par le démon niché dans ton esprit,
Je me casse fissa, venimeuse souris,
Pendant que tu vomis de vilaines sottises.

Franchement, ma poupée, ta tronche me défrise,
Si bien que je me marre en caltant à l’abri
De notre amour miteux dans ce taudis pourri
Où tu pourras hurler désormais à ta guise.

Épargne-moi, poison, ton visage contrit
Où brille à ton insu un regard de mépris,
Tandis que, sans broncher, je boucle ma valise.

Arrache de ma vue ton clébard trop nourri
Qui s’acharne à baver sur mon col de chemise
En signe d’affection pour que je me ravise.

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