Quand la passion entrée dans sa morte saison
Répand sa bile amère au parfum d’indécence
Sur mon cœur empêtré dans les rets du silence,
Où la fleur du regret s’épanouit à foison ;
Quand l’amitié se change en flot de trahisons
Drapées dans le linceul de mes rires d’enfance,
Au tréfonds d’un Paris pétri d’indifférence,
Où mes papillons noirs dérobent l’horizon ;
Quand ma plume s’épanche en quatrains de souffrance,
Dont les mots galvaudés plongent mon existence
Dans un désert d’ennui érigé en prison ;
Je me laisse envahir par la désespérance
Qui noie mon avenir dans son gluant poison
Dont les vagues glacées étouffent ma raison.
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