21.8.04

Je orgueilleux

Drapée de ton Je orgueilleux,
Triste bouffonne qui s’échine
À jouer les fleurs libertines,
Tu jettes de la poudre aux yeux.

Tu noies tes regrets pernicieux
Dans tes répliques assassines,
Tandis que le vide chemine
Au fond de ton esprit pluvieux.

Travestie en belle héroïne,
Tu gravis de basses collines
En dardant des regards glorieux.

Ton mépris glacé te confine
Au cœur du désert silencieux
Où périssent les prétentieux.

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