2.8.04

Tendre ensorceleuse

Dans l’antre de la nuit, ma tendre ensorceleuse,
Au regard constellé de flamboyants diamants,
Calcine l’écheveau des souvenirs déments
Qui hantent le tréfonds de mon âme peureuse.

De son rire éclatant en notes chaleureuses,
Ma princesse déjoue mes sibyllins tourments,
Avant de nous conduire au rivage charmant
Des voluptés germées de nos fièvres joyeuses.

Elle assemble un bouquet de délicieux serments,
Dont les feux insolents calcinent prestement
Les spectres obsédants de mes pensées ombreuses.

Dans le douillet berceau de nos enlacements,
Elle éteint ma pudeur sous la pluie savoureuse
De baisers essaimés par sa bouche soyeuse.

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