3.9.04

Jardin des vanités

Dans le jardin des vanités
Poussent des plantes éphémères
Que la rêveuse solitaire
Assemble en bouquets enchantés.

Au fil des plaisirs exaltés,
Nourris de ses sottes chimères,
Elle aborde à la rive amère
Du regret lourd de lâcheté.

Dans le creuset de sa colère,
Elle forme des vers polaires,
Bouffis de son orgueil buté.

Sa conscience crépusculaire
Se brise en chagrins répétés
Au parfum d’espoir avorté.

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