13.9.04

Ma princesse

Quand le silence armé succède à la tendresse
De ses mots constellés de perles de bonheur,
Aux portes d’un matin où les pâles lueurs
D’un soleil dédaigneux exaltent ma tristesse ;

Quand son regard glacé, à son insu, confesse
Un flot de sentiments tristement précurseurs
D’un conflit indécent où son masque boudeur
Oppose à mes élans sa noire forteresse ;

Quand son corps, oubliant la radieuse splendeur
De nos enlacements, se pare de froideur,
Au seuil d’un jour d’ennui, où se noient mes caresses ;

J’exhorte le désir à enflammer mon cœur
Afin de calciner les doutes qui m’oppressent
Dans le berceau soyeux des bras de ma princesse.

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