24.9.04

Muse polaire

Le cœur barbelé de chardons
Semés par ma muse polaire,
Je déambule en solitaire
Dans mes nuits noires d’abandon.

Au son d’un ténébreux bourdon,
J’immerge ma tristesse amère
Dans une kyrielle de verres,
Où se dissipe Cupidon.

Dans une froideur délétère
S’éteint mon espoir éphémère
Tandis que nous nous lapidons.

Inapte à laver sa colère,
J’implore, à défaut de pardon,
La cessation de ses brandons.

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