29.10.04

Trêve éthylique

Puisque le travail me désole
Et que la passion m’assombrit,
Je réconforte mon esprit
Dans le feu d’un rhum agricole.

Au son d’une chanson créole,
Je lave mes rêves flétris
Dans un flot d’alcool hors de prix,
Afin que ma douleur s’envole.

Je dilue les fantômes gris
Qui jaillissent de mes écrits
Dans les bars de la métropole.

Au bord de l’ivresse, je ris
Pendant que mon cœur caracole
En une symphonie frivole.

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