27.10.04

Volupté du langage

Quand l’ennui inonde ma page
De vers en habit de noirceur,
J’éteins mes quatrains querelleurs
Dans un flot de fougueux breuvage.

Armée de ma plume sauvage,
Riche de splendides couleurs,
J’étouffe mes sonnets boudeurs
Dans de flamboyantes images.

Dès que le parfum du bonheur
Chasse les doutes de mon cœur,
L’espoir embellit mon ouvrage.

J’assemble des mots enchanteurs
Afin d’aborder au rivage
De la volupté du langage.

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