17.11.04

Salle des pas perdus

Dans la salle des pas perdus
Ornée d’une horloge sévère
Qui ponctue mon chagrin polaire,
Je songe à nos malentendus.

Les sursauts du pont suspendu
Entonnent l’oraison amère
De notre passion qui s’enferre
Au fond de mon cœur éperdu.

Au bar où j’enchaîne les verres,
J’affronte les rires vulgaires
De venimeux individus.

Quand une exquise passagère
Me lance un regard entendu,
J’oublie mes cauchemars tordus.

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