21.12.04

Néant impassible

Les mots glissent sur la feuille,
Comme un vent d’automne
Emportant les écoliers
Sur le chemin des rédactions.

Les phrases meurent
Dans le silence
Hivernal
De l’ennui.

Le poète se fane
En vers vides.
Le temps s’écoule
Le long du canal
Du chagrin.
La nuit emporte
Les larmes
Dans le puits
Du néant impassible.

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