27.1.05

Départ matinal

Pendant que tu brailles, je pars
En compagnie d’une gazelle
Qui noiera tes piques cruelles
Dans l’océan de son regard.

Je calte avant que tes têtards
Ne pensent à chercher querelle
À la poupée qui me révèle
Un monde exempt de tes bobards.

Tandis que l’horloge martèle
L’aube de son tic tac fidèle,
J’emporte mes désirs épars.

Grisée d’espérance nouvelle,
Je vole au gré des boulevards
Où s’éteignent mes cauchemars.

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