26.1.05

Mort d’une factrice

Sitôt qu’apparaît la factrice
Munie d’un message chagrin,
Je quitte mes alexandrins
Pour procéder à son supplice.

Je plonge une épingle à nourrice
Dans son regard vicieux empreint
D’un contentement souverain
Que j’éradique avec délice.

Armée d’une force d’airain,
J’éteins son sourire contraint
D’une gifle sur sa joue lisse.

Au lieu d’appeler la police,
Je m’enfonce dans le pétrin
En sculptant son corps au burin.

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