23.2.05

Ouragan rédempteur

Quand, le cœur lacéré par les coups de poignard
D’amitiés parsemées de trahisons amères,
Je quitterai le lit de mes peurs solitaires
Pour mener ma carcasse au port de nulle part ;

Quand, l’esprit envahi de cuisants cauchemars
Tramés par une armée de démons, qui m’enserre
Dans une nuit bardée de regrets délétères,
J’allongerai mon corps à l’abri des regards ;

Dissémine, Ouragan, mes peines ordinaires,
Avant de m’entraîner sur ton aile légère
Hors du carcan glacé de mes regrets épars.

Conduis-moi au pays des rires salutaires,
Dont le soleil complice éclaire les remparts
Où résonnent les chants que tu joues au hasard.

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