28.3.05

Fragments citadins

L’absence alourdit la chambre
Un train file
Vers un ailleurs inconcevable

La rue s’endort
Un réverbère souligne
Les ombres du soir

Les volets palpitent
Aux fenêtres assombries
La nuit s’installe

À l’angle du trottoir
La vie bascule
Vers l’ivresse citadine

Un pas s’éloigne
Dans le vent oublieux
Des rêves déçus

Aucun commentaire: