18.3.05

Misère meurtrière

Au chevet de ma femme morte
Par la faute d’un usurier
Bardé d’injonctions de payer,
J’épanche ma rage à voix forte.

Devant son corps froid, je m’exhorte
À venger nos rêves broyés
En tordant le cou de l’huissier
Venu fracturer notre porte.

J’étranglerai le financier
Acharné à nous dépouiller,
Afin que le diable l’emporte.

J’assommerai les policiers,
Dont j’entends rugir la cohorte,
Avant de leur trancher l’aorte.

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