9.3.05

Poète champêtre

Au fil de ses sonnets à l’humour ravageur
Qu’Internet envoyait dans tous les coins de France,
Mon ami écrivain clamait son espérance
D’un futur où les mots adouciraient les cœurs.

Aussitôt que pointaient les premières lueurs
De l’aurore complice, il quittait en silence
Son foyer endormi pour son jardin immense
Où sa plume formait des quatrains enjôleurs.

Sous le chant des oiseaux perchés en abondance
Dans les chênes plantés devant sa résidence,
Il ciselait des vers imprégnés de bonheur.

Je garde en mon esprit les poèmes majeurs
De l’homme chaleureux dont la tendre éloquence
Apaise ma douleur de sa funeste absence.

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