10.3.05

Tendre éveil

Devant le lit où tu sommeilles,
Je forme des vers en l’honneur
De notre unisson enchanteur,
Pétri d’une joie sans pareille.

Dans l’écrin de l’aube vermeille,
Je compose un sonnet rieur,
Tracé à l’encre de mon cœur
Que ton élégance émerveille.

J’écris un hymne de bonheur,
Soyeux comme un jardin en fleurs,
Bourdonnant de vives abeilles.

J’assemble des mots enjôleurs
Que je murmure à ton oreille,
Pour que ma tendresse t’éveille.

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