25.4.05

Avenir effrité

Dans l’ennui diffus
Une musique insolente
Témoin d’une joie inaccessible

La radio métallique
Ponctue les heures fades
L’horizon rétrécit

Dans un tiroir entrouvert
Des factures recouvrent
Les lettres d’un amour ancien

Aux portes du néant
Le corps exempt de désirs
Pactise avec la douleur

Enfilade de jours identiques
La lassitude dévore
L’écho d’un rire

La poussière grignote
Les souvenirs fragiles
L’insomnie creuse la solitude
L’avenir s’effrite

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"les chants les plus beaux sont les chants désespérés"...