27.4.05

Froideur citadine

Ville lourde d’habitudes
Barbelée d’indifférence
Bloc de grisaille ordinaire

Décor hostile
Le corps se cogne
Aux cages d’acier

L’œil s’épuise
Devant le défilé incessant
D’inconnus sombres

Sourire furtif
D’un flâneur solitaire
Que le soir emporte

Dans l’appartement étranglé
Par l’ennui silencieux
Le temps s’épaissit

La froideur du drap
Creuse l’insomnie
Le dégoût grignote
L’aube hésitante

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