12.4.05

Ouverture

Dans la profondeur du désert
Une porte de sable s’ouvre
Vers un ailleurs limpide

La solitude balaie les traces
D’un passé lourd de certitudes
Au parfum amer

La nudité de l’espace
Affole le regard
Imprégné de superflu

Le corps s’allège
Des souffrances qu’effrite
La griffe du silence

La nuit tranquille
Ensevelit les spectres de poussière
Dans l’abîme des possibles

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