27.5.05

Cabaret de l’éphémère

Au cabaret de l’éphémère,
Dressé en bordure du port,
La joie fleurit sous les accords
De la pianiste aux mains légères.

L’ennui se dilue dans les verres
D’un whisky apte au réconfort,
Au cabaret de l’éphémère,
Dressé en bordure du port.

Avant que le soleil n’éclaire
L’amère laideur du décor,
La chanteuse, de sa voix d’or,
Enflamme les cœurs solitaires,
Au cabaret de l’éphémère.

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