6.5.05

Cauchemar infernal

Dès que l’obscurité déroule ses remparts
Bardés d’une froideur aux présages hostiles,
J’engloutis en solo ma carcasse immobile
Dans un sommeil hanté de fantômes blafards.

Au pays ténébreux de mes regrets épars,
Mon âme se débat dans une mer d’argile,
Que surplombe un soleil dont la pâleur profile
Un matin infesté de grinçants corbillards.

Un démon affublé d’une griffe fébrile
Déchiquette mon cœur qu’il offre aux volatiles
Dont les cris terrifiants ponctuent mon cauchemar.

Sur mon corps douloureux ondulent des reptiles
Que des anges du mal venus de toute part
Exhortent à percer mon cerveau de leurs dards.

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