Armé de son carnet à souches,
Le flic arpente la cité
En alignant les effrontés
Qui lui lancent des escarmouches.
Quand un rebelle ouvre la bouche,
Il se délecte à le gratter.
Armé de son carnet à souches,
Le flic arpente la cité.
Sitôt qu’un gazier à l’air louche
Le toise avec hostilité,
Le poulaga, pour le mater,
Lui colle une prune farouche,
Armé de son carnet à souches.
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