19.5.05

Mort d’un basset

À la mort de son chien, un pestilent caniche,
Le glandeur citadin, harcelé par son gnard,
Adopte le basset d’une pute qui part
À l’abri des raclées de son merlan fortiche.

Quand le cabot commence à lui mordre les miches,
Le gazier lui balance une volée de chtars,
Avant de le jeter au coin du boulevard
Sous l’œil réprobateur d’une jeune godiche.

Une caisse pourrie renverse le clébard
Qui gémit sur le sol, jusqu’à ce qu’un loubard,
Ému par sa douleur, l’emmène dans sa niche.

Dès qu’il voit l’animal vomir sur son plumard,
Le voyou le conduit sur un terrain en friche,
Où, furax, il l’abat d’un coup de pied-de-biche.

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