15.5.05

Nuit macabre

Au cœur d’une nuit estivale,
Le ciel verse une pluie d’éclairs
Au brûlant parfum de l’enfer
Sur les rues de la capitale.

Les promeneurs, qu’effraie l’orage,
Se réfugient dans les bistrots
Dont le vent gifle les carreaux,
Si bien que la peur se propage.

La foudre tombe sur un chêne
Qui s’écrase sur un passant
Dont la bouche souillée de sang
Se tord en un rictus obscène.

Dès que le tonnerre s’arrête
De brutaliser la cité,
Débouche de l’obscurité
Une armée d’hostiles squelettes.

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