24.12.07

Sonnets voluptueux

Qu’importe le désert de mes nuits solitaires
Où je sculpte en solo les diamants généreux
De mes rêves secrets sous le regard ombreux
Du spectre de l’ennui en habit de misère !

Qu’importe le magma de visages sévères
De prétendus amis dont les soupçons affreux
Drapent mes souvenirs d’un voile douloureux
Pour tenter d’étouffer mon espoir tutélaire !

Dans le silence amer de la ville aux murs gris,
Les échos de ton rire enflamment mon esprit,
Si bien que j’entrevois notre avenir limpide.

Je t’envoie des bouquets d’ardents alexandrins
Pour que la volupté de mes sonnets te guide
Sur le chemin radieux de notre amour d’airain.