20.1.10

Fêtes démoniaques

La ville étend ses rues bardées de bâtiments
Aux parois graffitées par des mains anonymes,
Dressés tels des poignards affûtés pour un crime
Fomenté par un monstre habillé de ciment.

Des vampires surgis du cœur des monuments
Jouent dans l’obscurité un ballet-pantomime,
Avant de savourer le sang de leurs victimes,
Qui déchirent la nuit d’effrayants hurlements.

Pendant que les démons de la cité s’animent
Dans les égouts, palais de leurs fêtes intimes,
Les étoiles d’argent dansent au firmament.

Quand le soleil paraît, d’un élan unanime,
Les anges de la mort regagnent vivement
Leurs abris souterrains tapissés d’ossements.