17.1.10

Humanité effacée

Sur la planète bleue, l’air devient soudain lourd.
Dans toutes les contrées retentit le tonnerre.
Une fumée noirâtre empeste l’atmosphère.
L’épouvante s’inscrit dans le compte à rebours.

Le décor se déchire au rythme des tambours,
Dont le chant retentit ainsi qu’une colère.
Puis, bourreaux fracassants, les tremblements de terre
Creusent la cavité de l’horreur sans recours.

Les survivants s’enfuient sous une pluie amère,
Pour se précipiter dans de vastes cratères,
Où la mort engloutit leurs appels aux secours.

Sur les ruines tournoient des grappes de vautours,
Qui, grisés par l’odeur des fumantes viscères,
Viennent les dévorer de leurs becs délétères.