13.7.04

Train de la misère

En sortant de mon taf merdique,
Je prends le train de la misère,
Bondé d’une faune vulgaire,
Triste comme un lit de clinique.

Le nez plongé dans mon journal,
J’échappe aux venimeux regards
D’une bande d’affreux loubards
Armés de barres de métal.

Quand deux loustics hargneux commencent
À harceler une gamine
Au sujet de ses origines,
Je me carapate en silence.

J’achèterai une bagnole
Pour me soustraire au tintamarre
Des voyous fauteurs de bagarres,
Avant de perdre la boussole.

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