Il y a des choses qui égayent le cœur, des choses toutes simples, comme l’arôme du café, et l’odeur moelleuse de la brioche, le matin, après une nuit peuplée de rêves somptueux, la brioche pétrie avec amour par le père protecteur, affectueux et bienveillant, dans le respect d’une tradition séculaire, la confiture qu’on étale généreusement sur cette brioche, et qui s’effiloche dans les interstices dorés, pour terminer sa course sur le col de la chemise encore amidonné, tout frais, témoin discret de la tendresse maternelle, tendresse sérieuse, jamais frivole, mère nourricière, trop rarement complice, mais toujours attentive.
Il y a des choses qui égayent le cœur, comme le sourire chaleureux, échangé dans le train, avec un anonyme si vite oublié, comme l’espoir d’une belle journée encore vierge, toute à construire.
Il y a des choses qui égayent le cœur, comme la satisfaction du devoir accompli, dans le partage et la joie, sans effort, dans l’harmonie.
Il y a des choses qui égayent le cœur, comme le retour au foyer, pour le repas du soir, pour ce moment privilégié, où le temps est suspendu, quand on se laisse aller à toutes ces confessions.
Il y a des choses qui égayent le cœur, comme le pot-au-feu, partagé parmi les siens, dans la douce chaleur de la famille protectrice.
Il y a des choses qui égayent le cœur, comme l’appel de la nuit, prévisible et impérieux, et tous ces rêves, solitaires et somptueux, encore à inventer.
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