Il rêvait d’éléphants minuscules et de fourmis géantes,
De diplomates honnêtes, de riches ouvriers,
De parler japonais, de maisons en papier,
De médecins offrant des bonbons à la menthe.
Il rêvait de luxe économique, de calme gymnastique,
De lions tendres et galants, de soldats non violents,
D’étoiles paresseuses, d’un vaste océan blanc,
De déesses antiques et de gentils moustiques.
Il rêvait d’un ami bienveillant, de brioches dorées,
De frontières abolies, de vive fantaisie et de désobéir.
Il rêvait de chaleur éternelle, de délicieux plaisirs,
D’amour rayonnant, de fleurs, de parfums, de joies partagées
Ses rêves sont vivants dans le creux de ses mains.
Il les montre aujourd’hui dans les tableaux qu’il peint.
Il invente le monde.
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