Au centre d’un désert à l’ennui hivernal,
Dans sa peau de chagrin crasseuse de misère,
Aux portes de l’effroi, un dieu se désespère
Devant l’éternité au rythme sépulcral.
Sur la terre guidée par les forces du mal,
L’homme muni d’un cœur à la froideur polaire
Déchaîne un tourbillon de terreur sanguinaire
Dont les brûlots mortels empestent le métal.
Quand un engin sanglant s’empare de son frère,
L’humain fustige ceux dont les sacrés mystères
Promettent pour demain un bonheur idéal.
Il voue le Créateur aux flammes solitaires
Avant de condamner au châtiment final
Les bouffons arborant l’habit de général.
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