Reine de mes pensées, princesse de mon âme,
Tu dilues mon chagrin dans l’eau de ton regard
Dont l’exquise douceur arrache les poignards
De mon passé brûlant à la saveur de drame.
Ta main, oiseau de joie, danse comme une flamme
Sur mon corps assoupi, noyé dans le brouillard
De ma vie monotone, érigée en rempart
Contre les illusions où la douleur se trame.
De ta peau veloutée, plus tendre qu’une fleur,
S’exhale un doux parfum qui enivre mon cœur
Dont le rythme s’anime en ardente musique.
Ton sourire assuré au charme délicieux
Apaise les élans de ma peur erratique,
Vaincue par l’harmonie de nos désirs radieux.
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