17.3.07

Jour naissant

Les ombres de la nuit
Étouffent les rêves timides
Des dormeurs solitaires.

Dans un lit glacé,
Un amour moribond
Hésite à se finir.

Sur le pavé humide,
Un passant égaré
Cueille une lueur d’espoir.

Dans un bar enfumé,
Un sourire hasardeux
Désarme la tristesse.

Le nez collé au ciel,
Un enfant silencieux
Invente l’avenir.

À la lumière du jour naissant,
Le coq invulnérable
Lave les défaillances.