22.9.15

Deuil sinistre

Ciel voilé,
Bise cinglante.
Il marche,
Le regard vers le sol.
Chaque arbre, chaque pierre,
La nature entière
Lui parle d’elle,
Sa femme, morte
Aux portes
De l’été.
Il se tait.
Les pluies de l’automne
Ont imprégné ses pleurs.
Les neiges de l’hiver
Ont épaissi l’absence.
Le printemps approche
Pour les autres.
Le soleil lui fait mal.
Demain l’horrifie.

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