Franchement, mon frangin, tu me gonfles gravos
En m’emmenant mater un navet de gonzesses
Pendant que mes poteaux harponnent des jeunesses,
Des poupées bien gaulées qu’ils niquent rapidos.
Tu me gaves vraiment avec tes musicos,
Ce trio de zonards, des cons bouffis de graisse,
Qui beuglent des chansons dont la laideur agresse
L’esgourde des gaziers qui passent tranquillos.
Tu me prends le citron en me traînant au stade
Au lieu de me laisser reluquer les pintades
Lascivement plantées sur le bord du trottoir.
Lassé de me farcir tes soirées branquignoles,
Je calterai fissa loin de ta vie rasoir
Dès que j’aurai taxé les clés de ta bagnole.