Le prince des banlieues, une graine d’arsouille,
Arpente la cité avec d’autres zonards,
Pour tuer avec eux le temps et les clébards
Qui traînent à portée des loustics en vadrouille.
Le gang des bas quartiers dépouille les andouilles
Qui zonent dans le coin en matant les nibards
Des pouffiasses plantées au bord des boulevards,
Sous la bénédiction des macs qui les dérouillent.
Pour jouer les cadors sous les yeux de leur chef,
Les voyous venimeux cognent les SDF
Qui cuvent leur pinard dans un jardin tranquille.
Leur panard absolu consiste à emmerder
De superbes poupées devant l’hôtel de ville
Avant de s’arracher quand se pointe un condé.