Ce matin, le soleil darde sur mes douleurs
Un surprenant bouquet de joyeuses lumières,
Accordées aux accents des chansons printanières
D’un bataillon d’oiseaux gazouillant leur bonheur.
L’ange du désespoir, qui verse sur mon cœur
Un déluge glacé de peines familières,
Disparaît brusquement dès que la cafetière
M’appelle en exhalant d’envoûtantes odeurs.
Mon sage ordinateur affiche à mon passage
Un torrent endiablé de mystérieux messages,
Assemblés en faisceau de soudaine gaieté.
Ma plume se répand en poèmes limpides
Dont les fiévreux quatrains, pétris de volupté,
Exaltent mon espoir d’un avenir splendide.