14.7.06

Réconfort champêtre

L’innocence volée dans le fond d’une grange,
Enfance calcinée, comment croire en demain,
Imaginer des fleurs sur un radieux chemin,
La chaleur d’un regard, le chant d’une mésange ?

Mes tristes souvenirs aujourd’hui me dérangent,
Le corps de mon bourreau, sa peau de parchemin,
L’éclat de ses yeux noirs, la force de ses mains.
Je voudrais m’envoler, emportée par un ange.

La nature m’apaise et m’offre son abri.
Quand le jour s’est enfui, la lune me sourit.
Un parfum délicat m’enivre et me console.

Dans ce précieux écrin, je vais au gré du vent.
Si je suis égarée, au lieu d’une boussole,
Je consulte le ciel et le soleil levant.

Aucun commentaire: