Dès qu’elle ouvre les yeux, le blanchâtre matin
Exhorte le soleil aux lumières timides
À embraser son corps dont les courbes splendides
Arborent fièrement leur robe de satin.
Dans les joyeux éclats de son rire argentin,
Vénus nue, insensible au temps qui se dévide,
Secoue lascivement, sous mon regard avide,
Les boucles veloutées de ses cheveux châtains.
Quand sa pose alanguie, en silence, m’invite
À couvrir de baisers son ventre qui palpite,
Je sème sur sa peau de rayonnants frissons.
La vague de désirs qui fond sur ma déesse
Avive sa beauté d’une telle façon
Que j’invente un faisceau d’insolentes caresses.
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