Dans la froideur de la cellule
Que rétrécit l’obscurité,
L’homme prie le ciel d’écourter
Sa vie que le meurtre macule.
Tandis que le remords le brûle,
Il tourne à pas désenchantés
Dans la froideur de la cellule
Que rétrécit l’obscurité.
Dans ses insomnies se bousculent
Des souvenirs ensanglantés
Qui s’allient pour le tourmenter,
Si bien que sa raison bascule
Dans la froideur de la cellule.
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