Enfermée parmi ses consœurs
Dans un poulailler minuscule,
Une pondeuse dissimule
Le chagrin qui lui noue le cœur.
Elle caquette avec ardeur
De l’aube jusqu’au crépuscule,
Enfermée parmi ses consœurs
Dans un poulailler minuscule.
Quand la nuit mêle sa noirceur
À la tristesse qui la brûle,
Secrètement, elle bascule,
Dans un désespoir ravageur,
Enfermée parmi ses consœurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire