La ville accuse la tristesse
Des zonards qui noient dans l’ivresse
Un indicible désespoir
Poussé dans une adolescence
Parsemée de vaines violences
Jaillies sur le fil du rasoir.
(Refrain)
Vide immense une errance.
Un lacis de sourdes souffrances
Germées dans le béton d’où sort
L’armée des anges de la mort.
L’écho d’un souvenir d’enfance.
Vide immense une errance.
Un monde où s’éteint l’innocence.
Un ouragan à l’horizon.
La joie en sa froide saison
Au royaume de l’insolence.
Aux portes du soir, ils arpentent
Les rues pour semer l’épouvante
Parmi les groupes de flâneurs,
Qui fuient vers leur appartement
Quand résonnent des cris déments
Qui prophétisent le malheur.
Refrain
Les voyous cherchent la bagarre
Dans le jardin où les rembarrent
Des vagabonds à la peau grise,
Avant de filer à moto
Dans un bistrot où leurs couteaux
Effraient les bourgeois en chemise.
Refrain
Grisés par l’alcool, ils harcèlent
De grossièretés des donzelles,
Sous les yeux de clients poltrons
Qui plongent le nez dans leur verre,
Tandis qu’un barman en colère
Brandit le fusil du patron.
Refrain
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