Vers tirés au cordeau, hémistiches conformes,
Serrés, bien alignés, ils font une chanson.
Syllabes enchaînées, alexandrins en forme,
De ce premier quatrain, j’écris les compagnons.
Les vers contemporains ont bousculé les normes
Mais, comme quatre murs forment une maison,
Le vers est l’armature et, pour qu’on ne s’endorme,
La rime à chaque bout nous guide tout le long.
Maintenant ce tercet me résiste et m’obsède.
Dieux du Parnasse, amis, venez donc à mon aide,
Soufflez-moi trente mots pour finir ma mission.
Enfin je touche au but mais que la pente est raide !
En comptant le suivant et les vers qui précèdent,
Je pousse un cri de joie : « Sonnet, admiration ! »