Je te reconnais bien, vieille poison jalouse,
Quand tu verses ton fiel sur la fée du trottoir,
Que j’emmène au mépris de son julot rasoir,
Un sinistre connard obsédé par le flouze.
Éclate-toi, catin, dans d’immondes partouzes,
À cinq dans un plumard pas plus grand qu’un mouchoir,
Avec des malabars harponnés au comptoir
D’une boîte pourave infestée de tantouzes.
Pendant que tu moisis dans ton odieux gourbi,
La câline poupée qui calte avec bibi
Me file des tuyaux pour plumer des andouilles.
J’ai foutu dans ta piaule un bordel effrayant
Avant de dénicher le blé de tes magouilles
Planqué dans le placard, sous ton futal brillant.